La Consolata fait toujours briller le soleil
«
par l'attachante miséricorde de notre Dieu... »
La terre
est épuisée de tant d'exploitation, sans aucune régénération.
La terre
est fatiguée de tant de production menant à sa propre
contamination.
La terre
dévastée craque toute fissurée: eau, crie-t-elle, par compassion!
La
consolation de la terre est que le soleil brille toujours même dans
la désolation.
Lui seul, l'humain,
déambule exilé, cherchant sa Déesse-terre,
sans terre, sans toit,
sans argent, il repose sur le sol, ruminant sa désolation.
L'être humain, anéanti,
pleure en implorant la compassion.
Sa seule consolation est
que le soleil brille toujours même dans la désolation.
Aujourd'hui, à la fête
de Cana, dans l'humanité en général, il manque de vin.
Il manque le vin de la
tendresse,
de l'épaule
compatissante, de l'accolade fraternelle.
Il manque le vin de la
terre,
du terrain pour les
cultures, du salaire pour la solidarité.
Il manque le vin de la
foi,
du culte dans la justice
qui conduit à la paix.
Quelqu'un doit crier :
ils n'ont plus de vin!
Un cri jaillit de la
compassion de Jésus : donnez-leur vous-mêmes à manger!
Un autre surgit de la
miséricorde de François : ne vous laissez pas voler la
joie!
L'autre provient de la
profonde Amazonie : tissons un réseau ecclésial, REPAM!
À chacun le Père
répond en toute Consolation, Emmanuel : je suis avec vous!
Le soleil qui naît d'en haut a habité parmi nous:
par le ventre de Marie, la femme de Galilée, il est entré dans
l'humanité,
dans le ventre de la « morenita » du Pepeyac, il s'est manifesté
dans une Amérindienne,
de la main de la Consolata, assis sur son bras, il nous donne sa
bénédiction.
Bonne Année remplie de Consolation!
Que le soleil naissant nous caresse avec l'aurore de l'an nouveau.
Que le soleil ardent nous éclaire le chemin et la marche.
Que le soleil couchant recharge nos batteries afin de continuer la
traversée.
Que chaque nuit le soleil se prépare pour un nouveau jour.
Traduction de Carole Levasseur LMC
levacar@hotmail.com
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